Le top 15 des meilleurs films de James Bond

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C’est un exercice rituel, certes pas forcément très scientifique: établir un classement, fatalement subjectif, des meilleures adaptations officielles des aventures de 007.

Cet article est extrait du hors-série que Le Vif consacre à l’agent 007: James Bond, les espions sont éternels. Envie d’en lire plus? Il est en vente actuellement en librairie ou via notre shop.

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15. Les diamants sont éternels (Guy Hamilton, 1971)

Voilà un intitulé aux airs de mise en abyme de ce classement, nous rappelant que ce sont les meilleurs épisodes, ces joyaux, qui nous restent en tête… Dernier épisode « officiel » avec Sean Connery (tiré du roman initialement paru en France en 1957 sous le titre Chauds les glaçons!), Les diamants sont éternels mêle trafic de pierres précieuses, préparatifs d’une odyssée spatiale (bien avant Moonraker), péril nucléaire et base du SPECTRE sur une plateforme pétrolière. Mais l’élément le plus marquant de ce volet, mineur mais plaisant, est sans nul doute la magnifique chanson de Shirley Bassey. Un bijou, même si la monture peut paraître un peu toc…

Baptiste Liger

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14. Octopussy (John Glen, 1983)

Pour le treizième épisode de la franchise, Roger Moore se retrouve entraîné jusqu’en Inde sur les traces d’un oeuf de Fabergé dont le mystérieux acquéreur n’est autre qu’un prince de mèche avec les Soviétiques. Durant sa mission, il rencontre une patronne de gang dont les membres ont une pieuvre tatouée dans le dos, Octopussy. Dans le rôle de la femme fatale, Maud Adams électrise l’agent 007. Roger Moore, 55 ans, se déclare apte à jouer pour la sixième fois l’espion quand la production envisage de le remplacer à cause de son âge. Il rempilera pourtant en 1985 pour Dangereusement vôtre, sous la direction du même metteur en scène, John Glen. Qui glisse un savoureux clin d’oeil à Alien de Ridley Scott, sorti quatre ans plus tôt, quand le poulpe se colle au visage d’un méchant dans l’aquarium!

Gabrielle Martin

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13. On ne vit que deux fois (Lewis Gilbert, 1967)

Mais que signifie donc ce titre, qui relève du défi à la rationalité On assiste en effet au décès de 007, campé par Sean Connery, mitraillé à Hong Kong en pré-générique… Après la chanson envoûtante de Nancy Sinatra, le spectateur sera rassuré: il ne s’agissait que d’une mise en scène, afin que l’agent britannique puisse agir en paix. Pour cette mission japonaise, il doit faire échouer les desseins du SPECTRE ayant capturé des astronautes afin de faire s’affronter l’Amérique et l’URSS. Conquête de l’espace et guerre froide sont ainsi au menu de ce volet nippon, qui compte son lot de petites scènes sadiques (mieux vaut ne jamais tomber dans un bassin infesté de piranhas…). On aura plaisir à voir, dans le rôle du sadique Blofeld, un Donald Pleasence balafré, qui allait devenir quelques années plus tard le docteur Loomis de la saga Halloween…

B.L.

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12. Vivre et laisser mourir (Guy Hamilton, 1973)

Huitième opus des aventures de James Bond et premier film mettant en scène Roger Moore dans le rôle principal, Vivre et laisser mourir à défaut d’être le meilleur Bond – loin de là – est certainement l’un des plus « exotiques ». Dégageant un doux parfum de mystère délicieusement suranné, le film pourrait aujourd’hui être facilement taxé de racisme ne serait-ce que pour son exploitation maladroite du folklore vaudou. Restent le charme de La Nouvelle-Orléans, le regard hypnotique de Jane Seymour et surtout l’entêtant générique de début signé Paul McCartney & The Wings.

Ilan Ferry

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11. Tuer n’est pas jouer (John Glen, 1987)

Libre adaptation de la nouvelle Bons baisers de Berlin (présente dans le recueil Meilleurs voeux de la Jamaïque), la première apparition de Timothy Dalton en 007 vaut au bizut de devoir faire passer à l’Ouest un curieux général russe, recherché par le KGB et par une belle violoncelliste. Ces pérégrinations mèneront notre agent secret jusqu’en Afghanistan, où celui-ci s’alliera naturellement avec les Moudjahidines. Il va sans dire qu’aujourd’hui le visionnage de ce volet au demeurant rythmé, efficace et sur fond du tube des a-ha, prend une saveur géopolitique très particulière…

B.L.

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10. L’espion qui m’aimait (Lewis Gilbert, 1977)

Peut-être l’un des James Bond les plus spectaculaires de la saga. Croulant sous les gadgets à gogo et les morceaux de bravoure, L’espion qui m’aimait détonne également par son romantisme et son érotisme latent. Adapté du mal aimé Motel 007 – dont il ne reprend au final que peu d’éléments -, le film de Lewis Gilbert, s’il accuse aujourd’hui le poids des années, peut s’enorgueillir d’avoir intronisé deux méchants de choix : l’impressionnant Requin, ennemi récurrent de Bond, et Karl Stromberg, ersatz diabolique du capitaine Nemo. Face à eux, le duo formé par le flegmatique Roger Moore et l’affolante Barbara Bach ne manque pas de charme…

I.F.

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9. GoldenEye (Martin Campbell, 1995)

Après six ans de silence (un record dans l’histoire des Bond qui sortaient jusqu’ici à une vitesse métronomique), l’agent 007 revient cette fois sous les traits de Pierce Brosnan. Un baptême du feu explosif pour l’acteur irlandais qui apporte ici toute sa désinvolture et son charme au personnage au point d’être encore considéré aujourd’hui comme l’une des meilleures incarnations de l’espion. Si l’on occulte l’insupportable musique d’Éric Serra, GoldenEye reste un divertissement de haute volée aux accents shakespeariens (eh oui !) avec de savoureux personnages secondaires et ponctué de vrais morceaux de bravoure.

Ilan Ferry

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8. Opération Tonnerre (Terence Young, 1965)

Il s’agit des retrouvailles entre Terence Young et Sean Connery pour le quatrième récit des aventures de l’agent 007. L’organisation criminelle SPECTRE n’a pas dit son dernier mot et dérobe deux bombes atomiques contre une rançon de 100 millions de livres en diamants. Cette fois, la Française sculpturale Claudine Auger séduit l’espion dans le rôle de Domino, convoité par le gratin d’Hollywood: Julie Christie, Raquel Welch et Faye Dunaway postulent mais ne sont pas retenues. Le film repousse les limites en termes de gadgets toujours plus inventifs et de scènes spectaculaires, notamment sous-marines qui ont mobilisé 60 plongeurs. Le responsable des effets spéciaux, John Stears, a reçu un Oscar et attiré l’attention de l’armée qui voulait se procurer l’ingénieux appareil de respiration sous l’eau. En réalité, un simple accessoire!

Gabrielle Martin

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7. Permis de tuer (John Glen, 1989)

Seizième volet de la saga, ce bon cru signe les adieux du Gallois Timothy Dalton dans le rôle emblématique de l’espion du MI6, qui doit arrêter un trafiquant de drogue sanguinaire mais se voit retirer son permis de tuer lorsque ses sentiments personnels entrent en jeu: l’un de ses meilleurs amis est mutilé et sa future femme sauvagement assassinée. Ivre de vengeance, l’agent 007 élimine un par un les responsables de ce carnage aux côtés de Pamela Bouvier (Carey Lowell). Particulièrement violent, ce film a choqué par sa séquence d’ouverture dans laquelle on voit un homme se faire arracher une jambe par un requin-tigre. Abonné aux rôles de méchants, Robert Davi jubile en parrain mégalomane et sadique. C’est le spécialiste français Rémy Julienne, un habitué du genre, qui a supervisé les cascades les plus dangereuses.

G.M.

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6. Goldfinger (Guy Hamilton, 1964)

Le silence est d’or… sauf pour Goldfinger, milliardaire diabolique et redoutable ennemi de Bond. Troisième film de la saga et septième roman de Ian Fleming dédié à 007, Goldfinger est certainement l’un des James Bond les plus emblématiques. Qui ne se souvient pas d’Oddjob, l’homme de main au chapeau virevoltant, de la vénéneuse Pussy Galore ou encore de cette choquante mise à mort d’une femme asphyxiée par de la peinture dorée? Les mélomanes quant à eux garderont en tête le superbe générique sublimé par la voix envoûtante de Shirley Bassey. Iconique dans tous les sens du terme.

I.F

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5. Au service secret de Sa Majesté (Peter Hunt, 1969)

Certains oublis sont injustes. Ainsi, faites le test dans la rue et demandez à vos proches non-cinéphiles: « Avez-vous déjà entendu parler de George Lazenby? » Il est fort à parier que le « non » l’emporte à un pourcentage indécent. Contrairement à Sean Connery et consorts, le comédien australien n’a en effet pas marqué l’imaginaire collectif en Bond, ce qui est d’autant plus rageant qu’il est excellent dans cet épisode, particulièrement réussi. Non content de faire face à un Blofeld, campé par Telly-« Kojak »-Savalas, souhaitant répandre un virus mortel sur le globe, le personnage va se marier avec la belle comtesse Tracy (Diana Rigg). Un opus décidément bien à part, dont le dénouement tragique aura bouleversé plus d’un fan…

Baptiste Liger

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4. James Bond contre Dr No (Terence Young, 1962)

Sans doute le film le plus culte de la franchise tout simplement parce que c’est le premier d’une longue lignée! La transposition sur grand écran de l’oeuvre de Ian Fleming propulse l’agent 007 au firmament des héros du cinéma d’action et son interprète, l’Écossais Sean Connery, au rang de superstar. Il affronte le SPECTRE, une organisation criminelle qui veut dominer le monde, avec à sa tête un scientifique machiavélique, le Dr Julius No (Joseph Wiseman). Dans le rôle de la Bond girl Honey Rider, Ursula Andress terrasse par son sex-appeal en sortant de la mer en bikini sur une plage de Jamaïque, où a eu lieu le tournage. Sean Connery, qui a exécuté la plupart de ses cascades, a dû surmonter sa peur des araignées pour les besoins d’une scène mémorable avec une mygale.

G.M.

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3. Bons baisers de Russie (Terence Young, 1963)

S’il y a un homme capable de réchauffer la guerre froide, c’est bien James Bond! Deuxième volet des aventures cinématographiques du célèbre agent secret, Bons baisers de Russie inaugure la scène pré-générique et l’apparition des gadgets, véritables marqueurs de la saga. Plus frontal et politique que Dr No, cet opus tranche par sa violence brute et sèche débutant même par la fausse mort de James Bond, sorte de gimmick qui reviendra dans cinq autres films. Aujourd’hui encore, la lutte brutale entre James Bond et Donald « Red » Grant à bord de l’Orient-Express reste l’un des moments de bravoure les plus marquants de la saga.

I.F.

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2. Casino Royale (Martin Campbell, 2006)

Voilà un véritable tournant dans l’histoire de James Bond au cinéma. Le célèbre agent 007 est désormais incarné par Daniel Craig, acteur britannique blond au regard bleu acier, qui détonne avec les bruns ténébreux qui l’ont précédé dans le rôle. Aux commandes de ce vingt-et-unième opus, le réalisateur néo-zélandais Martin Campbell adapte la première aventure de l’espion du MI6 dans laquelle il traque Le Chiffre, un banquier de terroristes joué par Mads Mikkelsen. La production s’inspire de la saga Jason Bourne en privilégiant les combats au corps-à-corps et les courses-poursuites aux traditionnelles fusillades. La violence est plus réaliste et la psychologie du héros approfondie, à la fois ses tourments intérieurs et son histoire d’amour tragique avec Vesper Lynd (la Française Eva Green).

G.M.

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1. Skyfall (Sam Mendes, 2012)

Et si on faisait vraiment du grand cinéma? « This is the end« , comme le dit si bien le début de la chanson d’Adèle. Place à autre chose, donc. Habituée aux mises en scènes sérieuses mais impersonnelles, la saga, si populaire et riche dans son univers soit-elle, n’avait pas, jusqu’alors, montré une immense ambition formelle. C’est ainsi qu’en lieu et place d’un bon artisan du genre, James Bond s’est retrouvé pour sa vingt-troisième aventure avec un metteur en scène oscarisé, Sam Mendes (American Beauty), pour affirmer une rupture. Aidé dans sa tâche par le chef-opérateur star Roger Deakins, le cinéaste a ici respecté, autant qu’il a cassé, tous les codes. Loin des galipettes de Roger Moore, nous voilà face à une intrigue crépusculaire aux relents psychanalytiques, se permettant même de sacrifier des personnages essentiels de la saga. Avec un inoubliable duo (couple?) Daniel Craig-Javier Bardem.

B.L.

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Et aussi…

À quelques exceptions près, quasiment tous Les interprètes de James Bond ont traîné Leurs Lots de casseroles, preuves suppLémentaires qu’être au service secret de Sa Majesté ne vous exempt pas de quelques erreurs de parcours, à La Lisière du nanar. À commencer par Roger Moore qui en aura cumulé un certain nombre au fil des décennies. Difficile de ne pas sourire devant L’Homme au pistolet d’or (1974) et son troisième mamelon, Moonraker (1979) et ses envolées spatio-comiques (ah ces combats en apesanteur entre Bond et Requin…), Dangereusement vôtre (1985) et son esthétique furieusement années 80 ou encore le ronflant Rien que pour vos yeux (1981) dans lequel ce cher Roger joue Les vieux beaux face à une Carole Bouquet neurasthénique.

Statistiquement, Pierce Brosnan s’en sort encore moins bien avec trois « mauvais » films sur quatre! Tentant maladroitement de renouer avec L’âge d’or des James Bond, Demain ne meurt jamais (1997) fait aujourd’hui office d’objet totalement anachronique avec son méchant magnat de La presse voulant déclencher La Troisième Guerre mondiale à grand renfort de « fake news ». Moins embarrassant cependant que L’anecdotique Le Monde ne suffit pas (1999) et Le cartoonesque Meurs un autre jour (2002). D’une bêtise assumée, ce dernier peut également s’enorgueillir du retournement de situation Le plus stupide de L’histoire du cinéma: L’ennemi de Bond se révélant être un colonel nord-coréen – présumé mort – ayant décidé de passer par La chirurgie esthétique pour se transformer en milliardaire anglais et ainsi se procurer une arme qui permettra à La Corée du Nord de vaincre ses ennemis du Sud. De quoi rire… jaune!

Daniel Craig n’est pas en reste non plus entre Le soporifique Quantum of Solace (2008) et un Spectre (2015) qui, passé sa spectaculaire scène pré-générique, n’avait strictement rien à raconter si ce n’est La Lassitude communicative d’acteurs en pilotage automatique. L’autre point commun entre tous ces mauvais Bond? Leurs méchants tous plus cabotins Les uns que Les autres, de Christopher Lee toujours à Christoph Waltz, en passant par Jonathan Pryce, Robert Carlyle ou encore Mathieu Amalric aussi à l’aise qu’un poisson hors de l’eau, il y en avait pour tous Les (dé)goûts! On croise fort Les doigts pour que Mourir peut attendre conjure enfin la malédiction.

I.F.

Les films « non-officiels »

Alors que la vingt-cinquième adaptation au cinéma des aventures de James Bond, Mourir peut attendre, sort en salles, saviez-vous que la célèbre franchise comptait trois films non officiels?

À commencer par la première transposition du roman Casino Royale, dans lequel Ian Fleming donnait naissance à l’agent des services secrets britanniques, pour La chaîne de télévision américaine CBS en 1954. Rebaptisé Jimmy Bond (!) et incarné par L’acteur originaire de San Francisco Barry Nelson, Le personnage est complètement remanié pour devenir un membre de La CIA affrontant son ennemi juré, Le Chiffre (Peter Lorre). Les droits de La série sont rachetés en 1961 par Le producteur Albert R. Broccoli à La tête de La société Eon (à sa mort, sa fille Barbara prend sa succession).

Cela n’empêche pas une nouvelle déclinaison de Casino Royale de naître en 1967, cette fois réalisée par John Huston qui adopte Le ton de La parodie pour ce récit d’espionnage réunissant un casting de choix: La star de La comédie Peter Sellers, Ursula Andress (qui jouait déjà dans James Bond contre Dr No en 1962), David Niven, Orson Welles, Deborah Kerr, William Holden, sans compter Les apparitions de Woody Allen, Jean-PauL Belmondo, Jacqueline Bisset et Peter O’Toole ! Une péripétie totalement Loufoque et décousue où Le kitsch, L’anarchie et La démesure sont de mise.

Autre électron Libre, Jamais plus jamais (1983), d’Irvin Kershner, inspiré du best-seller Opération Tonnerre, déjà porté à L’écran par Terence Young en 1965. Suite à un Litige concernant Les droits de L’histoire revendiqués par Le scénariste Kevin McClory, ce dernier obtient, après sa victoire contre Ian Fleming, L’autorisation de tourner sa propre version. Alors que Le rôle de L’espion préféré de Sa Majesté est tenu depuis plusieurs années par Roger Moore dans Les Longs-métrages d’Eon, il ose demander à Sean Connery, son prédécesseur, de reprendre du service ! Lui qui avait déclaré dans Le passé « plus jamais ». D’où Le titre délicieusement ironique…

G.M.

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