Le Med dévoile son palmarès épicé

© Christophe Timmermans
Stagiaire Le Vif

Le Jury international de la 12e édition du Festival Cinéma Méditerranéen de Bruxelles a annoncé son palmarès lors de la cérémonie de clôture qui s’est tenue ce samedi 17 novembre.

Le bilan de cette 12e édition qui s’est déroulée du 9 au 17 novembre est positif. Le public est venu en nombre voir ce cinéma venu de toute la Méditerranée. Les organisateurs se félicitent de ce succès. Le coup de projecteur mis sur les films du bassin méditerranéen reste leur plus grande fierté. En tout, 66 films ont été projetés pour un total de 25 nationalités.


Le Grand Prix a été remis au film Les chevaux de Dieu de Nabil Ayouch, librement inspiré des attentats terroristes de 2003 à Casablanca. On y dénonce la misère des bidonvilles et ce qu’elle peut générer comme pires actes de désespoir. Serge Riaboukine, président du jury décrit cette oeuvre comme « une oeuvre chorale, universelle, magistralement bien filmée et qui met en scène de manière rare l’inéluctabilité des choses. »

Lors d’une intervention filmée diffusée à la clôture, le réalisateur, Nabil Ayouch, a remercié le jury pour avoir été sensible au propos de son film et au point de vue avec lequel il l’a abordé. Il a notamment déclaré: « Je suis heureux de recevoir ce prix car la Belgique a apporté beaucoup au film à plusieurs niveaux et il ne serait pas ce qu’il est sans son apport. Un film n’est pas un travail solitaire, c’est une oeuvre collective et je suis extrêmement reconnaissant envers tous ceux qui ont participé, et notamment ceux qui sont présents dans la salle ce soir: Hichame Allaouïe, le chef opérateur, Damien Keyeux le chef monteur, Émilie Flamant, la scripte, et Marie Kervyn, la productrice exécutive du film. »


Le Grand Prix remporté va permettre une meilleure distribution du film, avec une aide à la distribution et/ou à la promotion ainsi que le sous-titrage bilingue et la création ou le tirage de deux bandes de films.


Le Prix Spécial du Jury a quant à lui été remis à Aida Begic pour son film Djeca qui traite du quotidien d’une jeune femme voilée dans un Sarajevo post-guerre de Bosnie. Ce film avait déjà reçu la Mention spéciale dans la sélection Un certain regard du Festival de Cannes en 2012.


Fait à souligner, le Jury a décidé à l’unanimité de créer un Prix d’interprétation féminine remis à Marija Pikic (Bosnie) pour le film Djeca et un Prix d’interprétation masculine à Rene Bitorajac (Croatie) pour le film Vegetarian Cannibal .

N.G.

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