Kirk Douglas en dix films

Kirk Douglas en Vincent Van Gogh dans Lust For Life de Vincente Minnelli (1956). © Metro-Goldwyn-Mayer/Getty Images
Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Retour en dix rôles emblématiques sur la carrière d’un monstre sacré, inoubliable Van Gogh pour Vincente Minnelli et impérial Spartacus devant la caméra Stanley Kubrick, une star dont le parcours se confond avec l’âge d’or de Hollywood.

Out of the Past (Jacques Tourneur, 1947)

La carrière de Kirk Douglas débute sous le signe du film noir. Après The Strange Love of Martha Ivers, de Lewis Milestone, où il joue avec brio les seconds couteaux face à Barbara Stanwyck notamment, il excelle en truand dans Out of The Past (La griffe du passé), imposant son physique rugueux et sa fossette caractéristique dans cet archétype du genre, où il précipite l’impeccable Robert Mitchum vers son inéluctable destin pour les beaux yeux de la fatale Jane Greer.

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Champion (Mark Robson, 1949)

Douglas gagne ses galons de star devant la caméra de Mark Robson sous les traits de Midge Kelly, boxeur arriviste prêt à tout écraser sur son passage pour satisfaire son ambition. Un emploi éminemment physique incarné avec une rare conviction, et un rôle qui va contribuer à reprofiler sa carrière, tout en l’incitant à choisir ses films en toute indépendance…

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Ace in the Hole (Billy Wilder, 1951)

Kirk Douglas confirme son gout pour les anti-héros dans Ace in the Hole (Le gouffre aux chimères), satire cruelle des moeurs de la presse que signe l’immense Billy Wilder. Il y campe Charles Tatum, un journaliste que sa quête du scoop incite à franchir la ligne rouge, exploitant avec cynisme le calvaire d’un homme coincé dans une galerie effondrée. Et d’impressionner dans un rôle antipathique.

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The Bad and the Beautiful (Vincente Minnelli, 1952)

Kirk Douglas incarne un producteur hollywoodien ambitieux qu’un revers de fortune contraint à requérir l’aide de ceux dont il avait contribué à faire les carrières. Lesquels rembobinent le film de son parcours… Sur les traces de ce mogul impitoyable, Vincente Minnelli navigue avec bonheur dans l’envers du décor hollywoodien, Douglas brillant dans le premier des trois films qu’ils tourneront ensemble.

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The Indian Fighter (André De Toth, 1955)

Des westerns, Douglas en tournera de nombreux, La captive aux yeux clairs, d’Howard Hawks, avec son rythme contemplatif, Règlements de compte à OK Corral, de John Sturges, où il campe Doc Holliday, ou encore le nostalgique Seuls sont les indomptés, de David Miller. Non content de marquer ses débuts de producteur, The Indian Fighter (La rivière de nos amours), d’André De Toth, est aussi l’un des plus beaux, s’inscrivant dans une vague de films qui contribueront à donner des Indiens un visage humain…

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Lust for Life (Vincente Minnelli, 1956)

L’acteur retrouve Minnelli pour Lust for Life (La vie passionnée de Vincent Van Gogh), reconstitution de la vie du peintre partiellement tournée dans le Borinage. Le réalisateur confiait volontiers que c’était celui de ses films qu’il préférait; Douglas y livre une interprétation en tous points remarquable, composant un extraordinaire Van Gogh face, notamment, à Anthony Quinn en Gauguin.

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Paths of Glory (Stanley Kubrick, 1958)

Son premier coup d’éclat comme producteur, Kirk Douglas le signe avec Paths for Glory (Les Sentiers de la gloire). Impressionné par The Killing, il décide de financer le film de Stanley Kubrick, prêtant en outre son aura de star au projet en y campant le colonel Dax. Et confirme au passage son engagement, le film, situé pendant la Première Guerre mondiale, s’étant érigé en classique anti-militariste.

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The Vikings (Richard Fleischer, 1958)

Acteur physique, Douglas ne pouvait que briller dans Les Vikings, classique du film d’aventures que signait en 1958 Richard Fleischer, qu’il retrouvait là quatre ans après 20.000 lieues sous les mers. Grand spectacle, souffle épique et exécution magistrale sont au rendez-vous, le duel entre Kirk Douglas et Tony Curtis sur le donjon du fort la Latte pour les beaux yeux de Janet Leigh étant entré dans les annales…

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Spartacus (Stanley Kubrick, 1961)

Kirk Douglas était doté d’un caractère « peu facile »: ayant débarqué Anthony Mann de Spartacus qu’il produisait en plus d’en tenir le rôle principal, l’acteur engage Stanley Kubrick pour boucler le film. Si leur relation sera tumultueuse, le film, retraçant la révolte des esclaves contre Rome, est emblématique du parcours de l’acteur, résolument marqué à gauche.

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There Was a Crooked Man (Joseph Mankiewcz, 1969)

Le comédien retrouve Joseph Mankiewicz, avec qui il avait tourné A Letter to Three Wives à ses débuts, pour un western crépusculaire, où il incarne un hors-la-loi manipulateur fomentant son évasion pour récupérer le butin d’un hold-up caché dans un endroit connu de lui seul. Mankiewicz se joue des conventions du genre et signe un petit bijou sur lequel plane un mauvais esprit réjouissant, et dominé par le duel entre Henry Fonda et un Kirk Douglas souverain…

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