Critique

Jappeloup

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Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

DRAME CHEVALIN | En 1988, Pierre Durand remporte la médaille d’or aux JO de Séoul en montant un cheval d’exception, Jappeloup de Luze, pas du genre à finir en lasagne.

DRAME CHEVALIN DE CHRISTIAN DUGUAY. AVEC GUILLAUME CANET, MARINA HANDS, DANIEL AUTEUIL. 2H10. SORTIE: 13/03. **

DRAME CHEVALIN | En 1988, Pierre Durand remporte la médaille d’or aux JO de Séoul en montant un cheval d’exception, Jappeloup de Luze, pas du genre à finir en lasagne. C’est leur histoire commune, succession cahoteuse de hauts et de bas menant à cette improbable success story à la française, que se propose de raconter Christian Duguay. Ancien spécialiste du saut d’obstacles, Guillaume Canet enfile pour sa part les bottes du champion tout en signant le scénario d’un film porté par une esthétique vaporeuse de carte postale faisant la part belle aux ralentis dramatisants sur fond de soleil couchant -même quand Canet parade autour de Marina Hands, ça ressemble à une pub pour la bière Palm. Si cette vieille bête fatiguée de Daniel Auteuil fait illusion dans le rôle du paternel bienveillant pour qui le cheval est bien plus qu’un dada, la mise en scène, désespérément dépourvue de vertige, n’y entend rien, hélas, à la transe de la compétition. Trop long, très franchouillard, violoneux au possible: un film qui fleure bon les valeurs du terroir et les métaphores hippiques -la vie est un parcours d’obstacles, ce genre.

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