Critique

Tango libre

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Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

COMÉDIE DRAMATIQUE | Huit ans après « La femme de Gilles », Frédéric Fonteyne ponctue joliment sa trilogie autour des femmes et de l’amour, conviant le tango en prison, en toute liberté.

COMÉDIE DRAMATIQUE DE FRÉDÉRIC FONTEYNE. AVEC ANNE PAULICEVICH, FRANÇOIS DAMIENS, SERGI LOPEZ. 1H37. SORTIE: 07/11. ***

Voilà près de dix ans qu’on l’attendait, le quatrième long métrage de Frédéric Fonteyne (lire dossier dans le Focus du 2 novembre). Tango libre vient donc judicieusement remettre les pendules à l’heure d’un cinéma d’inspiration toute singulière, pour un film où le tango s’invite en prison sur les pas d’Alice (Anne Paulicevich), une femme amoureuse de deux détenus, Fernand (Sergi Lopez) et Dominic (Jan Hammenecker), et dont va s’éprendre leur gardien, JC (François Damiens). Il faut être deux pour danser le tango; Fonteyne joue pour sa part de l’attraction des contraires, pour inscrire le mouvement de Tango libre entre huis clos et échappées belles, entre envolées pas tristes et respirations mélancoliques, entre drame et comédie. Si le pas est parfois incertain, le réalisateur, soutenu par des acteurs complices, n’en signe pas moins un film sur lequel plane une stimulante liberté. Jusqu’à toucher à la grâce pure le temps d’une chorégraphie inventant le tango du bagne.

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