Critique

Devil

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THRILLER FANTASTIQUE | Un film dont les ficelles sont parfois aussi grosses que son titre est évocateur… Mais d’une efficacité implacable. Cinq individus très typés dans un ascenseur en panne… et le Diable qui s’y invite pour mettre un peu d’ambiance.

Premier épisode d’une trilogie (The Night Chronicles) imaginée par M. Night Shyamalan himself, Devil n’est, à l’image de son titre, pas du genre à y aller par quatre chemins: et que je te fourre vite fait bien fait cinq personnages aussi variés que typés dans un ascenseur en panne où le Diable ne tarde pas à se livrer à un véritable jeu de massacre, les dégommant joyeusement l’un après l’autre dans une ambiance quelque peu tendue.

Le film de John Erick Dowdle, responsable de Quarantine, le remake raté de REC, n’est au fond qu’un mix moyennement inspiré, mais relativement efficace, entre un univers à la Twilight Zone et une mécanique de narration (trop) bien huilée à la Agatha Christie (Dix petits nègres), recyclant au passage une série de figures récurrentes du cinéma de genre: huis clos, élément diabolique, peurs primales… Reste un cachet très série B qui contribue à rendre le film attachant malgré quelques ficelles grosses comme des câbles d’ascenseur.

Devil, thriller fantastique de John Erick Dowdle, avec Chris Messina, Logan Marshall-Green, Geoffrey Arend. 1h20.

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Nicolas Clément

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