Critique

[Critique ciné] Un divan à Tunis, une comédie pétillante

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Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Après dix années passées à exercer en France, Selma (Golshifteh Farahani), une psychanalyste, décide de rentrer à Tunis et d’y installer son cabinet dans une banlieue populaire. Entre l’incompréhension des uns et les préjugés des autres, les débuts sont pour le moins mouvementés, à quoi se greffent des problèmes administratifs inextricables et le zèle d’un policier tatillon (Majd Mastoura). Obstacles insuffisants toutefois à décourager la jeune femme… Premier long métrage de Manele Labidi, Un divan à Tunis embrasse la réalité de la Tunisie de l’après-révolution d’un regard léger mais non moins (im)pertinent, pour tirer le portrait inspiré d’une société écartelée entre traditions et modernité, et soulever divers tabous au passage. Le tout, sur le mode savoureux mais pas moins sensible d’une comédie pétillante à laquelle Golshifteh Farahani apporte une présence lumineuse…

Comédie de Manele Labidi. Avec Golshifteh Farahani, Majd Mastoura, Aïcha Ben Miled. 1h28. Sortie: 12/02. ***(*)

Lire également nos interviews de Golshifteh Farahani et de Manele Labidi.

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