Critique

Critique ciné: The Keeper of Lost Causes, captivant polar scandinave

The Keeper of Lost Causes (Kvinden i buret) © DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

POLAR | En littérature, puis au cinéma, les charmes volontiers vénéneux du polar scandinave se sont propagés ces dernières années avec une belle efficacité.

Adapté du roman de l’écrivain danois Jussi Adler-Olsen, The Keeper of Lost Causes s’inscrit bien dans la lignée très noire de ses prédécesseurs. Réalisé par Mikkel Norgaard et coproduit par le Danemark, la Suède et l’Allemagne, il prend pour personnage central un flic expérimenté, un fin limier dont une opération foireuse a détourné la carrière jusque-là brillante vers un travail de bureau. Relégué au service des affaires quasi classées, un capharnaüm en sous-sol où s’accumulent les dossiers qu’on ne croit plus pouvoir élucider, l’inspecteur chef Carl Mork (intense Nikolaj Lie Kaas) va prendre son nouveau job au sérieux. Au point de relancer une affaire: celle de la disparition d’une femme politique, survenue des années auparavant et dont il va vouloir résoudre le mystère jusqu’à en faire une obsession… Malgré le contrepoint comique des relations entre Mork et son adjoint arabe appelé… Hafez el-Assad, le ton général du film est sombre, même un peu morbide. Son suspense captivant, son sens aigu de l’atmosphère et des lieux ajoutent à sa force, à son pouvoir de fascination.

  • POLAR DE MIKKEL NORGAARD. AVEC NIKOLAJ LIE KAAS, FARES FARES, SONJA RICHTER. 1H37. SORTIE: 20/08.
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