Critique ciné: The Hobbit 3, la saga s’achève dignement
FANTASTIQUE | La saga du Hobbit s’achève sur un mode aussi spectaculaire que complexe, digne du niveau d’un The Lord Of The Rings auquel un court mais savoureux épilogue la relie habilement.
Smaug a ravagé la ville, de son souffle ardent. Mais tandis que fuyaient les survivants paniqués, Bard a tué le dragon, d’un projectile acéré que lui avait apporté son fils. Le méphitique gardien du trésor des Nains n’est plus, et leur roi Thorin peut contempler l’or emplissant une salle immense du palais en ruine sur la Montagne Solitaire. Cet or aura sur lui une influence néfaste, entraînant le renoncement à ses promesses et menaçant l’union des Nains, des Elfes et des Humains face à l’armée des Orcs qui s’avance, terrifiante, implacable… Deux formidables séquences suffisent à Peter Jackson pour installer l’atmosphère tendue, pesante, de l’épisode final de sa seconde trilogie inspirée de Tolkien. La saga du Hobbit s’achève sur un mode aussi spectaculaire que complexe, digne du niveau d’un The Lord Of The Rings auquel un court mais savoureux épilogue la relie habilement. Une suite de combats et de confrontations fait la texture de The Battle Of The Five Armies. Les premiers sont brutaux, mais tout écoulement de sang en est scrupuleusement banni par un cinéaste ne voulant pas épouvanter les jeunes fans de sa trilogie. Les seconds prennent par endroit une dimension shakespearienne, par la grâce d’un Thorin que joue remarquablement Richard Armitage. Comme souvent, c’est au plus sombre de la geste imaginée par Tolkien que Jackson s’y retrouve le mieux, créativement parlant. Et la saga de s’achever dignement, sur un film puissant, émouvant, semé d’images inoubliables.
- De Peter Jackson. Avec Martin Freeman, Ian Mc Kellen, Richard Armitage. 2h24. Sortie: 10/12.
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