Critique

[Critique ciné] Sakawa, terrible et profondément humain

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Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

DOCUMENTAIRE | Au Ghana, entre la décharge où l’on récupère des déchets d’électronique et les rituels vaudou promettant la réussite, des jeunes gens pratiquent l’arnaque par téléphone et Internet.

« We use what we have to get what we want. » Au Ghana, entre la décharge où l’on récupère des déchets d’électronique et les rituels vaudou promettant la réussite, des jeunes gens pratiquent l’arnaque par téléphone et Internet. On flirte, on parle d’amour et de sexe avec des « clients » vivant en Occident, qui croient dialoguer avec des femmes (alors que ce sont presque tous des garçons) et se voient rapidement invités à envoyer de l’argent pour « aider ». Misère matérielle d’un côté, misère affective de l’autre… Ben Asamoah, Belge d’origine ghanéenne, signe avec Sakawa un documentaire en tout point remarquable. Se gardant de tout jugement moral comme de toute simplification idéologique, il témoigne avec force d’une réalité entre survie et prédation. Terrible et profondément humain.

De Ben Asamoah. 1h21. Sortie: 24/04. ****

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