Critique

[critique ciné] Mort sur le Nil, d’une indigence décourageante

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Cinq ans après Le Crime de l’Orient Express, Kenneth Branagh retrouve Agatha Christie et le personnage d’Hercule Poirot pour une adaptation de Mort sur le Nil, déjà porté à l’écran en 1978 par John Guillermin.

Cinq ans après Le Crime de l’Orient Express, Kenneth Branagh retrouve Agatha Christie et le personnage d’Hercule Poirot pour une adaptation de Mort sur le Nil, déjà porté à l’écran en 1978 par John Guillermin. L’intrigue se déroule à bord d’un luxueux vapeur descendant le Nil, et met en scène un couple glamour dont la lune de miel est brutalement interrompue par le meurtre de la jeune mariée, à charge pour Poirot de tirer l’affaire au clair. Mise en scène mollassonne, intrigue brouillonne, exotisme en carton-pâte: d’une indigence décourageante, cette nouvelle version ne vaut, à la rigueur, que par son all star cast où, aux côtés de Gal Gadot, Tom Bateman ou Emma Mackey, on croise Armie Hammer, mis depuis au ban de Hollywood…

De et avec Kenneth Branagh. Avec Gal Gadot, Armie Hammer, Emma Mackey. 2 h 07. Sortie: 09/02. *(*)

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