[critique ciné] Love Sarah, charmant mais quelque peu insipide
Afin d’honorer la mémoire de Sarah, disparue accidentellement, sa fille, sa mère et sa meilleure amie s’unissent pour réaliser son rêve: ouvrir une boulangerie à Notting Hill.
Afin d’honorer la mémoire de Sarah, disparue accidentellement, sa fille, sa mère et sa meilleure amie s’unissent pour réaliser son rêve: ouvrir une boulangerie à Notting Hill. Le chemin est, comme il se doit, parsemé d’embûches; moment où la petite équipe accouche d’un concept inédit: se spécialiser dans les gâteaux du monde entier, histoire de toucher intimement le public cosmopolite de Londres. Une idée qui, devant la caméra d’Eliza Schroeder, prend la forme d’une comédie dramatique charmante mais quelque peu insipide, tant ce film sur la capacité de résilience est dénué de la moindre aspérité, à quoi il préfère glisser sur les accrocs de l’existence. Il en va toutefois du cinéma comme de la pâtisserie: trop de sirop nuit.
Comédie dramatique d’Eliza Schroeder. Avec Shelley Conn, Shannon Tarbet, Celia Imrie. 1h37. Sortie: 09/06. **(*)
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