[Critique ciné] Lola vers la mer, artificiel
DRAME | Deux ans après Even Lovers Get the Blues, le Bruxellois Laurent Micheli revient avec un nouveau long métrage construit sur un chapelet rabâché de stéréotypes.
Deux ans après Even Lovers Get the Blues, le Bruxellois Laurent Micheli revient avec un nouveau long métrage construit sur un chapelet rabâché de stéréotypes: deux êtres que tout oppose (une ado transgenre et son père réac), des cendres à disperser, un voyage vers la mer, ce genre… Si l’intro renvoie, certes un peu trop ostensiblement, au cinéma d’un Larry Clark ou d’un Harmony Korine, la suite évoque hélas davantage la facture indifférenciée d’un vieux téléfilm du dimanche -dont l’une des scènes-clés se joue d’ailleurs au son d’une horrible scie nineties (What’s Up des 4 Non Blondes, vraiment?). Artificiel, le rapprochement entre les deux personnages ne convainc pas -à l’image du jeu de Magimel, terriblement limité…
De Laurent Micheli. Avec Mya Bollaers, Benoît Magimel. 1h30. Sortie: 11/12. *(*)
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