Critique

Critique ciné: Les Yeux jaunes des crocodiles

Emmanuelle Béart © DR
Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

DRAME | Construit sur un jeu hyper appuyé d’oppositions grossières, le film de Cécile Telerman évoque sur la forme un interminable épisode de Plus belle la vie.

« Moi je me demande où va l’amour quand il s’en va. » Toute la portée philosophique des Yeux jaunes des crocodiles, adaptation du roman de Katherine Pancol contant les destins croisés de deux soeurs que tout sépare, est résumée dans cette sentence définitive qui n’a, hélas, rien de parodique. Construit sur un jeu hyper appuyé d’oppositions grossières -la pauvre vs la riche, le mari fidèle vs le mari infidèle, Courbevoie vs Courchevel-, le film évoque sur la forme un interminable épisode de Plus belle la vie: esthétique de téléfilm, dialogues ineptes, jeu d’acteurs à l’avenant (Patrick Bruel et Samuel Le Bihan, calamiteux)… Pour une célébration niaise, et franchement oiseuse, de la générosité et du don de soi.

  • DE CÉCILE TELERMAN. AVEC JULIE DEPARDIEU, EMMANUELLE BÉART. 2 H 02. SORTIE: 09/04.
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