Critique

[Critique ciné] Les Premiers, les derniers: noir mais optimiste

Bouli Lanners et Albert Dupontel dans Les Premiers, les derniers. © Kris Dewitte
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

DRAME/ROAD-MOVIE | C’est, de l’aveu de Bouli Lanners, celui de ses films qui creuse le plus profondément son vécu personnel, et les interrogations qui le hantent.

C’est, de son propre aveu, celui de ses films qui creuse le plus profondément son vécu personnel, et les interrogations qui le hantent. Bouli Lanners ne fait pas pour autant un ego trip des Premiers, les derniers. Intelligemment structurée façon road-movie, avec de petits airs de western et même de film noir, l’oeuvre est chorale, mettant en mouvement un tandem de détectives privés (Bouli et Albert Dupontel), un couple de jeunes marginaux en survie (David Murgia et Aurore Broutin), ainsi qu’un tandem d’âge très mur (Michael Lonsdale et Max Von Sydow). Dans des paysages sauvages superbement cadrés, et avec l’apparition d’un Jésus idéalement campé par Philippe Rebbot… L’humour est présent, la mort et le désespoir se voient opposer une saine révolte, et les personnages inspirent une infinie tendresse à un réalisateur qui ose l’optimisme face à un monde s’acheminant vers sa fin.

DE BOULI LANNERS. AVEC ALBERT DUPONTEL, BOULI LANNERS, SUZANNE CLÉMENT. 1H38. SORTIE: 24/02.

Dans le Focus du 19 février, notre interview de Bouli Lanners.

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