[critique ciné] Les jeunes amants, tiré par son duo d’acteur Ardant/Poupaud
Carine Tardieu s’empare non sans délicatesse d’un sujet guère traité par le cinéma, qu’elle tire joliment vers le romanesque.
Lorsque Shauna (Fanny Ardant), une architecte de 70 ans ayant renoncé à une vie amoureuse rencontre Pierre (Melvil Poupaud), un médecin lyonnais marié et père de famille lui rendant 25 ans, il n’y a d’abord que les amabilités d’usage. Bientôt, pourtant, le trouble s’insinue. Mais si elle y oppose la résistance que lui imposent le temps et, pense-t-elle, la raison, lui est prêt à s’abandonner à cette passion aussi intense que soudaine. À l’origine des Jeunes amants, on trouve le film, inspiré de l’histoire de sa mère, que préparait la réalisatrice Solveig Anspach au moment de sa disparition. Ayant hérité du projet, Carine Tardieu (Otez-moi d’un doute) s’empare non sans délicatesse d’un sujet guère traité par le cinéma, qu’elle tire joliment, bien aidée par son duo d’acteurs (et des seconds rôles épatants, Cécile de France en tête), vers le romanesque. Dommage toutefois qu’elle s’en tienne à une approche par trop superficielle, au risque parfois de la mièvrerie.
Comédie dramatique. De Carine Tardieu. Avec Fanny Ardant, Melvil Poupaud, Cécile de France. 1h52. Sortie: 02/02. ***
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