Critique

[Critique ciné] Les Crevettes pailletées, pas le nanar pur jus redouté

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

COMÉDIE | Un film qui manie plutôt joliment l’humour décalé tout en dézinguant force préjugés.

« Après avoir tenu des propos homophobes, Mathias Le Goff, vice-champion du monde de natation, est condamné à entraîner « Les Crevettes pailletées », une équipe de water-polo gay. » La lecture du pitch du film de Cédric Le Gallo et Maxime Govare laissait augurer d’un prétendant sérieux au titre de bouse de l’année. À l’autopsie pourtant, il n’y a pas là le nanar pur jus redouté, le genre de produit usiné par le cinéma français pour lequel le terme « navrant » apparaît généralement un peu faible. Si ces paillettes sont d’un éclat tout relatif en effet, cette comédie, qui expédie ses protagonistes aux Gay Games en Croatie, manie plutôt joliment l’humour décalé tout en dézinguant force préjugés. Ce qui ne suffit pas à faire un grand film, mais se laisse regarder…

De Cédric Le Gallo et Maxime Govare. Avec Nicolas Gob, Alban Lenoir, Michaël Abiteboul. 1 h 40. Sortie: 08/05. **(*)

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