Critique

[Critique ciné] Las Herederas, oeuvre sensible au charme mélancolique

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

DRAME | Un film de femmes où brille tout particulièrement Ana Brun, récompensée au festival de Berlin.

[Critique ciné] Las Herederas, oeuvre sensible au charme mélancolique

Premier long métrage du cinéaste paraguayen Marcelo Martinessi, Las Herederas nous plonge dans l’intimité d’un couple de femmes de la bonne société d’Asuncion, Chela et Chiquita, la soixantaine tranquille si elles n’étaient au bord de la faillite. Circonstances qui, non contentes de les contraindre à vendre leurs biens, vont conduire Chiquita en prison sous l’accusation de fraude, laissant l’effacée Chela seule et désemparée. Jusqu’au jour où, accédant à la demande d’une voisine, elle décide de ressortir sa vieille Mercedes bientôt reconvertie en taxi improvisé, la première étape d’une lente métamorphose. Opérant tout en retenue, Martinessi double le portrait de cette femme en passe d’éclore de celui, en creux, d’un pays où le marasme le dispute au sentiment d’enfermement, résultat d’années de dictature. Une oeuvre sensible au charme mélancolique, film de femmes où brille tout particulièrement Ana Brun, récompensée au festival de Berlin.

De Marcelo Martinessi. Avec Ana Brun, Margarita Irun, Ana Ivanova. 1h38. Sortie: 02/01. ***(*)

>> Lire également notre interview de Marcelo Martinessi.

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