
[Critique ciné] La Promesse de l’aube, une double interprétation fascinante
DRAME BIOGRAPHIQUE | L’adaptation du livre de Romain Gary, mélange de souvenirs autobiographiques et d’invention romanesque, aurait gagné à être moins académique.
C’est avant toute chose du cinéma d’acteurs. Pierre Niney et Charlotte Gainsbourg y sont très bons, en fils et mère qui s’adorent par-delà les distances, l’émigration, les séparations, la guerre. L’adaptation du livre de Romain Gary, mélange de souvenirs autobiographiques et d’invention romanesque, aurait gagné à être moins académique. Éric Barbier (Le Brasier, Le Serpent, Le Dernier diamant) n’a pas subitement trouvé le sens de l’ampleur narrative et esthétique dont son flamboyant sujet eût pu bénéficier pour respirer plus large. Il fait un travail juste correct, et fixe modestement la trace d’une double interprétation fascinante.
De Eric Barbier. Avec Pierre Niney, Charlotte Gainsbourg, Didier Bourdon. 2h10. Sortie: 20/12. ***
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