Critique

[critique ciné] La Nuit des rois, au confluent du drame carcéral et du conte fantastique

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

La Nuit des rois bouscule les codes narratifs tout en lorgnant par endroits la performance, revisitant les mythes ancestraux comme l’Histoire récente de la Côte d’Ivoire pour mieux en questionner le présent.

Sentant son pouvoir vaciller sous l’effet conjugué de l’âge et de la maladie, Barbe Noire, le dangoro ou parrain régnant sur les détenus de la MACA d’Abidjan, décide de renouer avec la tradition de Roman, consistant, à l’approche de la lune rouge, à contraindre un détenu à raconter des histoires toute une nuit, sous peine d’être tué. Et le Shéhérazade désigné par le « sort » de donner chair à Zama King… Inscrit au confluent du drame carcéral et du conte fantastique, La Nuit des rois bouscule les codes narratifs tout en lorgnant par endroits la performance, revisitant les mythes ancestraux comme l’Histoire récente de la Côte d’Ivoire pour mieux en questionner le présent. Une proposition de cinéma un brin ésotérique, mais fascinante.

De Philippe Lacôte. Avec Bakary Koné, Steve Tientcheu, Denis Lavant. 1 h 33. Sortie: 06/10. ***(*)

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