Critique

[Critique ciné] La Bonne Épouse: Martin Provost passe à côté de son sujet

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Aujourd’hui oubliées, les écoles ménagères préparaient, jusqu’à l’orée des années 70, les jeunes Françaises à devenir de « bonnes épouses ». C’est dans l’une d’elles, en Alsace en 1968, que Martin Provost (Séraphine) situe l’action de son nouveau film, l’histoire de Paulette Van Der Beck (Juliette Binoche), directrice voyant s’ajouter au déclin progressif de l’établissement le décès inopiné de son mari, la laissant criblée de dettes, et face à la nécessité de reconsidérer ses choix de vie… Souvent inspiré par l’émancipation féminine, Provost passe cette fois à côté de son sujet, dirigeant des caricatures (Noémie Lvovsky et Yolande Moreau font peine à voir) dans une comédie anachronique qu’il tente grossièrement de raccrocher à l’air du temps dans une ultime scène tombée de nulle part.

De Martin Provost. Avec Juliette Binoche, Noémie Lvovsky, Yolande Moreau. 1h49. Sortie: 11/03. *(*)

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