Critique

[Critique ciné] L’Histoire de l’amour, une pénitence

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

DRAME/ROMANCE | Une vaste fresque chorale qui traverse les époques et célèbre l’amour, le grand, le vrai.

[Critique ciné] L'Histoire de l'amour, une pénitence

Adaptant le roman de Nicole Krauss, le réalisateur du Concert et de La Source des femmes se fend d’une vaste fresque chorale qui traverse les époques et célèbre l’amour, le grand, le vrai, tandis que les vétérans Derek Jacobi et Elliott Gould cabotinent à qui mieux mieux. Interminable et aussi pompeux que son titre, ultra prévisible sous ses dehors alambiqués et porté par une bande-son écoeurante d’émotion conquérante, le film affiche en outre fièrement sa volonté absurde d’envisager l’existence comme une grande aventure-puzzle dont toutes les pièces finissent toujours bien un jour par s’imbriquer parfaitement. Le pire du cinéma de Jean-Pierre Jeunet croisé avec le plus embarrassant de celui de Claude Lelouch, en somme. Une pénitence.

DE RADU MIHAILEANU. AVEC DEREK JACOBI, ELLIOTT GOULD, GEMMA ARTERTON. 2H14. SORTIE: 16/11. *

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