Critique

[Critique ciné] Judy, Renée Zellweger au-delà du mimétisme

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Inspiré de la pièce End of the Rainbow de Peter Quilter, Judy, le biopic que consacre Rupert Goold (lire son interview) à Judy Garland, aborde le parcours de la star à son crépuscule, à savoir en 1968, lorsque, vie et carrière en veilleuse, elle débarque à Londres pour se produire sur la scène du Talk of the Town. La fraîcheur de l’héroïne du Magicien d’Oz semble bien loin, Garland, essorée dès son plus jeune âge par Hollywood (comme l’illustrent divers flash-back), n’est plus que l’ombre d’elle-même. L’artiste, vacillante, tente pourtant de faire front… Retraçant son destin tragique, Goold signe un film plus appliqué que vraiment inspiré, même si Renée Zellweger brille dans le rôle-titre, allant au-delà du mimétisme et de la voix pour restituer la détresse du personnage.

Biographie. De Rupert Goold. Avec Renée Zellweger, Jessie Buckley, Finn Wittrock. 1h58. Sortie: 15/01. ***(*)

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