Critique ciné: Into the Woods, indigeste
MUSICAL | On pensait que le musical hollywoodien avait touché le fond avec des Misérables de sinistre mémoire. A tort, cependant, Into the Woods venant aujourd’hui repousser toujours plus loin les limites du mauvais goût.
Adapté, comme Sweeney Todd, d’un livret de Stephen Sondheim, le film surfe sur la vague qui, de Snow White and the Huntsman en Maleficent, n’en finit plus de recycler les contes, passant pour sa part à la moulinette d’un improbable medley Cendrillon, Le Petit chaperon rouge, Raiponce et autre Jack le chasseur de géants. En dépit d’une distribution de choix, le résultat se révèle indigeste, Rob Marshall, guère aidé il est vrai par un scénario inepte et des effets pompiers, confirmant, après Nine, avoir la main particulièrement lourde.
- DE ROB MARSHALL. AVEC MERYL STREEP, EMILY BLUNT, ANNA KENDRICK. 2H04. SORTIE: 21/01.
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