Critique

[Critique ciné] Gloria Mundi, Robert Guédiguian s’auto-caricature

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

On souscrit en général sans réserve à la vision généreuse de Robert Guédiguian, un cinéaste dont les drames sociaux sont portés par les valeurs de l’humanisme et de la solidarité. Il n’en va pas autrement aujourd’hui de Gloria Mundi, une tragédie réunissant sa troupe d’acteurs-amis (Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan ou Anaïs Demoustier), confrontés de plein fouet aux ravages et avanies de l’économie libérale triomphante au point de s’insinuer au coeur même des relations d’une famille marseillaise se battant avec les moyens du bord pour rester debout… Le constat est sombre, et le mélodrame se drape de colère. Laquelle est souvent mauvaise conseillère, et le film, addition plutôt indigeste des maux du monde, flirte plus que de raison avec l’auto-caricature…

DRAME. De Robert Guédiguian. Avec Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan. 1h47. Sortie: 01/01. **(*)

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