Critique

Critique ciné: Gemma Bovery, variation flaubertienne

Gemma Arterton et Fabrice Luchini dans Gemma Bovery d'Anne Fontaine. © DR
Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

COMÉDIE DRAMATIQUE | Anne Fontaine adapte avec bonheur Gemma Bovery, roman graphique de Posy Simmonds, et variation inspirée autour de la Madame Bovary de Gustave Flaubert…

Lorsqu’un ancien éditeur parisien reconverti dans la boulangerie en Normandie voit débarquer dans le cottage voisin un couple anglais répondant aux noms de Gemma et Charles Bovery, c’est toute sa passion pour la littérature en général et pour Flaubert en particulier qui resurgit. Et de tenter de faire prendre au destin de la jeune femme un tour plus romanesque, vie et imaginaire se télescopant bientôt. Anne Fontaine aime les rencontre improbables, et celle entre Fabrice Luchini et Gemma Arterton est particulièrement heureuse, l’un et l’autre incarnant avec jubilation ces personnages empruntés à l’univers de Posy Simmonds (l’auteure anglaise de Tamara Drewe, que campait déjà l’irrésistible Miss Arterton). A leur suite, Gemma Bovery déborde d’esprit comme de sensualité, exquise friandise à la saveur douce-amère célébrant encore le pouvoir de l’imagination tout en rappelant la pertinence intacte de l’oeuvre de Flaubert…

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content