Critique

Critique ciné: Comme un avion, Bruno Podalydès en apesanteur

Comme un avion © DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

COMÉDIE | Comme un avion donne des ailes à Bruno Podalydès, auteur-acteur-réalisateur au sommet de son art plus que jamais conjugué au plaisir.

Il a toujours aimé les chemins de traverse, les échappées loufoques, les détours savoureux. Depuis Dieu seul me voit (Versailles-Chantiers), César du premier film en 1998, jusqu’à Adieu Berthe, l’enterrement de mémé en passant par Liberté-Oléron et Bancs publics, Bruno Podalydès sait comment arrêter le temps, l’espace d’un film aux couleurs d’humour et d’émotion complices. Comme un avion nous emmène sur les pas, puis dans le sillage, d’un infographiste quinqua se prenant soudainement de désir pour un… kayak. Un vecteur fuselé, avec lequel il va s’offrir un périple hors cadre, pas si loin de Paris mais pourtant libéré des rythmes captifs de la vie urbaine, de la production, de la consommation. Au fil de ce temps regagné, Michel fera quelques kilomètres et surtout quelques rencontres mémorables. On partage avec délices son escapade minimaliste et jouissive. Et c’est avec le sourire qu’on quitte -à regret- un film comme une invitation, une douce résistance, un appel d’air précieux.

DE BRUNO PODALYDÈS. AVEC BRUNO PODALYDÈS, SANDRINE KIBERLAIN, AGNÈS JAOUI. 1H45. SORTIE: 10/06.

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