[Critique ciné] Au nom de la terre: un Guillaume Canet très investi
DRAME | Édouard Bergeon s’inspire à nouveau de l’histoire tragique de son père pour dire la crise dramatique que traverse le monde paysan.
Auteur en 2012 du documentaire Les Fils de la terre, Édouard Bergeon s’inspire à nouveau de l’histoire tragique de son père pour dire la crise dramatique que traverse le monde paysan. Par le biais de la fiction, cette fois. Soit le combat perdu d’avance mené par Pierre pour maintenir sa ferme à flot à mesure qu’elle s’agrandit, victime d’une logique entrepreneuriale à l’engrenage déficitaire. Porté par une ambition qu’alimente sa connaissance intime du sujet, Bergeon parvient à imposer un ton, une atmosphère et un point de vue avant qu’un trop-plein d’académisme ne rattrape cette descente aux enfers où Guillaume Canet, pourtant très investi, n’est pas forcément toujours à son affaire.
D’Édouard Bergeon. Avec Guillaume Canet, Veerle Baetens, Anthony Bajon. 1h43. Sortie: 09/10. ***
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