Critique

Critique ciné: Amazonia

Amazonia © Le Pacte Biloba Films Gullane
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

AVENTURES | Un petit avion survole la forêt amazonienne. A bord, enfermé dans une cage, un petit singe capucin, devant rejoindre ses maîtres humains à leur nouveau domicile.

Un orage survient, qui secoue l’aéronef avant de provoquer sa chute. Le jeune singe survit à l’accident. Mais comment quitter la cage qui le retient toujours prisonnier? Et une fois extrait de derrière les barreaux, comment survivre en pleine jungle, quand on est né en captivité et qu’on ignore tout de ce nouveau milieu, de la quête de nourriture aux dangers potentiels qui abondent… Le point de départ d’Amazonia est à la fois astucieux et risqué. Il permet d’aborder le documentaire animalier par le biais d’une fiction narrative, procédé habile et en l’espèce fructueux. Mais il expose aussi aux dérives d’un « trop de faux » pouvant réduire le vrai à un matériau cyniquement exploité. Thierry Ragobert (La Planète blanche) évite heureusement ce piège dans un film à la fois riche en spectacle, en action, en rebondissements, et offrant une plongée fascinante dans un des environnements naturels les plus remarquables de la Terre. Une 3D bien utilisée nous met littéralement en immersion, au coeur d’une impressionnante et chatoyante quantité d’animaux et de plantes à travers laquelle notre héros simiesque trace avec charme son petit bonhomme de chemin. Avec, en cours de route, quelques rencontres surprenantes et hautement mémorables!

  • DE THIERRY RAGOBERT. 1H23. SORTIE: 25/12.
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