Critique

Alpis

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Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

DRAME | « When the end is here, the Alps are near »: avec une accroche pareille, le nouveau film du réalisateur grec Yorgos Lanthimos, révélé par Dogtooth, ne pouvait se révéler que singulier.

Drame de Yorgos Lanthimos. Avec Aggeliki Papoulia, Aris Servetalis, Johnny Vekris. 1h33. Sortie: 02/01. ***

DRAME | « When the end is here, the Alps are near »: avec une accroche pareille, Alpis, le nouveau film du réalisateur grec Yorgos Lanthimos, révélé en 2009 par Dogtooth (objet d’une judicieuse reprise à Flagey), ne pouvait se révéler que singulier. Et de fait, The Alps est le nom d’une société secrète gouvernée par des règles strictes, dont la poignée de membres louent leurs services à des particuliers venant de perdre un proche, à qui ils proposent de se substituer, l’espace de quelques heures par semaine, au défunt. Un programme qui, devant la caméra de Lanthimos, se déploie en chronique morbide du désarroi et de la solitude, tout en maniant avec bonheur humour noir et ironie féroce. Si la mise en scène léthargique semble faire écho au marasme s’étant emparé de la Grèce, ce film aux allures d’ovni vient témoigner, aux côtés du Attenberg de Athina Rachel Tsangari, d’un renouveau paradoxal du cinéma hellénique. A découvrir.

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