Critique

9 mois ferme

9 mois ferme - Albert Dupontel et Sandrine Kiberlain © DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

COMÉDIE | Albert Dupontel prend 9 mois ferme et nous offre, en digne héritier des grands burlesques, un « drame rigolo » formidablement réjouissant.

Ariane Felder n’est pas une rigolote. Magistrate austère et bosseuse, célibataire devenue vieille fille, rien ne la prête à se jeter sur le premier homme venu et à le violer ou presque. Un soir de fête au Palais de Justice, où un petit verre de champagne fut suivi par d’autres, Ariane s’est pourtant retrouvée assez saoule pour adopter le comportement tout juste décrit. Dans la foulée, elle se découvrira aussi enceinte. D’un collègue très con ou -pire- d’un cambrioleur endurci, accusé d’avoir tué un vieil homme et d’avoir… mangé ses yeux! Sandrine Kiberlain est formidable dans le rôle principal d’une comédie tout à la fois policière, judiciaire, sociale et amoureuse. Une tranche d’humour fou servie chaude, très chaude, par un Dupontel au sommet de son art burlesque et décalé. Avec en assaisonnement ce piment de folie que l’acteur-réalisateur possède à l’égal d’un Terry Gilliam, invité surprise de l’époustouflant 9 mois ferme.

  • COMÉDIE D’ALBERT DUPONTEL. AVEC SANDRINE KIBERLAIN, ALBERT DUPONTEL, NICOLAS MARIÉ. 1H22. SORTIE: 16/10.
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