Banksy sous surveillance ou derrière des barreaux
Des vigiles protégeaient dès samedi à New York deux des dernières réalisations de l’artiste de rue Bansky, pour éviter les dégradations qui ont accompagné ses créations ces derniers jours.
Le célèbre Britannique, dont l’identité véritable reste un mystère, est en « résidence » depuis le début du mois dans les rues de New York, faisant courir hipsters et amateurs, en dévoilant chaque jour une nouvelle création, dont l’endroit est annoncé sur internet. Les amateurs se ruent alors sur place mais la plupart des oeuvres sont rapidement taguées ou vandalisées.
Banksy a accroché vendredi deux toiles sous l’ancienne voie ferrée de la high line à Chelsea, à l’angle de la 24e rue de la 10e avenue. Samedi, un ruban jaune de police en limitait le périmètre, et deux vigiles ne laissaient s’approcher les nombreux curieux qu’au compte-goutte. « Vous avez cinq minutes. Il est interdit de manger, de boire ou de toucher les oeuvres », déclarait un vigile. Des grilles protégeront l’espace à partir de minuit, a précisé l’un d’eux à l’AFP. Il a expliqué que c’était le propriétaire d’un immeuble en construction à côté qui avait décidé de ces mesures, pour éviter toute dégradation.
A Williamsburg (Brooklyn), la propriétaire d’un immeuble que Banksy a décoré d’un pochoir montrant deux geishas sur un pont, a elle aussi embauché vendredi des vigiles, face à la foule et aux incidents.
L’oeuvre, dévoilée jeudi, avait été rapidement taguée, le tageur a été attaqué par des fans qui ont ensuite essayé de réparer au mieux les dégâts, a expliqué Cara Tabachnick au New York magazine.
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