Critique

[Critique ciné] Zagros, un sujet sensible

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

DRAME | Pour son premier long métrage, le cinéaste belgo-kurde Sahim Omar Kalifa s’empare d’un sujet sensible, voisin de celui de Noces.

[Critique ciné] Zagros, un sujet sensible

Berger dans un petit village du Kurdistan, Zagros coulerait des jours paisibles avec sa femme Havin et leur fillette Rayhan si la rumeur villageoise n’accusait avec insistance son épouse d’adultère. À tel point que, n’y tenant plus, celle-ci décide un jour de partir pour la Belgique, bientôt rejointe par son mari, convaincu de sa bonne foi et bravant l’opprobre familial. Moment où ses certitudes vont commencer à vaciller… Pour son premier long métrage, le cinéaste belgo-kurde Sahim Omar Kalifa s’empare d’un sujet sensible, voisin de celui de Noces de Stephan Streker. Zagros n’a toutefois pas la rigueur de ce dernier, et si le film impose la force de son propos et de sa mise en scène dans son exposition kurde, son intérêt se dilue dans le second volet bruxellois en surlignant maladroitement les enjeux.

De Sahim Omar Kalifa. Avec Feyyaz Duman, Halima Ilter, Brader Musiki. 1h42. Sortie: 15/11. ***

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content