Critique

[Critique ciné] Tramontane, la cécité comme métaphore

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

DRAME | Présenté à la dernière Semaine de la Critique cannoise, le premier long métrage du réalisateur libanais Vatche Boulghourjian met en scène un jeune musicien non-voyant en quête d’identité engagé sur le chemin d’une toujours plus hypothétique vérité.

[Critique ciné] Tramontane, la cécité comme métaphore

La cécité fonctionne ici comme métaphore à peine voilée d’une nation à la mémoire meurtrie qui peine à rassembler les pièces du puzzle de sa propre Histoire. Si la matière est passionnante, la manière l’est beaucoup moins, succession assez plate de dialogues révélateurs menant à une impasse, tant humaine que cinématographique. Dommage pour le scénario, fort et malin, de ce drame choral dont le récit en boucle ne décolle que par la grâce d’une musique orientale qui agit à la manière d’un baume.

DE VATCHE BOULGHOURJIAN. AVEC BARAKAT JABBOUR, JULIA KASSAR, MICHEL ADABASHI. 1H45. SORTIE: 15/02. ***

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