Critique | Cinéma

Critique ciné: The Lost King, un film qui échoue à convaincre

3,0 / 5
© National
3,0 / 5

Titre - The Lost King

Genre - Comédie dramatique

Réalisateur-trice - Stephen Frears

Casting - Sally Hawkins, Steve Coogan, Harry Lloyd

Sortie - En salle le 29 mars 2023

Durée - 1 h 48

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Dans The Lost King, Stephen Frears s’inspire de l’aventure d’une historienne amateure bien décidée à réhabiliter Richard III.

Dix ans après Philomena, The Lost King consacre les retrouvailles du prolifique Stephen Frears avec Steve Coogan qui, non content d’y jouer un second rôle, en a cosigné le scénario avec son compère Jeff Pope. Inspiré d’une histoire vraie, le film se déploie entre Édimbourg et Leicester, et gravite autour de Philippa Langley (Sally Hawkins), une historienne amateure qui, ses vies privée et professionnelle en jachère, va s’employer à rétablir la vérité autour de Richard III, dernier monarque de la dynastie des Plantagenêt. Un souverain controversé qu’elle va tenter de réhabiliter non sans s’atteler, en dépit de la condescendance des milieux académiques et de l’incompréhension de son entourage, à localiser sa dépouille, disparue pendant cinq siècles. L’œuvre d’une vie pour ainsi dire, que Frears retrace minutieusement, s’attachant au combat de cette femme obstinée, de vexations à répétition en petites victoires significatives, comme lorsqu’elle convainc un archéologue reconnu de superviser les fouilles organisées dans un parking de Leicester -et tant pis si ce dernier accepte guidé surtout par l’espoir d’obtenir de nouveaux crédits.

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Au-delà de son intérêt intrinsèque, l’histoire brasse des enjeux, féministes et autres, bien dans l’air du temps, auxquels la toujours impeccable Sally Hawkins donne ce qu’il faut de saveur et de piquant. Pour autant, le film échoue à vraiment convaincre, par la faute de gimmicks inutiles -les apparitions de Richard III (Harry Lloyd), vraiment?-, mais aussi parce que le réalisateur semble hésiter sur le ton adopter, louvoyant entre drame et comédie sur un faux rythme qui confine à la nonchalance. C’est dire si, certes plaisant, ce Lost King reste en retrait de la réussite exemplaire que fut The Queen en son temps…

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