
[Critique ciné] Echo, film-concept qui ne produit pas grand-chose
Film-concept qui se présente sous la forme d’un chapelet hétérogène de 56 plans fixes, Echo entend dresser un portrait tendre et mordant de la société islandaise durant les fêtes. Soit 56 vignettes du quotidien censées fonctionner comme des fragments volés de vies à imaginer. Si la démarche expérimentale est appréciable, son ambition ronflante de rendre compte de la comédie humaine dans tous ses états s’écrase sur la très relative trivialité de situations aux intentions parfois assez lourdement perceptibles, où il est notamment beaucoup question de l’obsession de communiquer et d’enregistrer des images. Certains plans sont appelés à se répondre, comme en écho donc, mais le choc très relatif des associations ne produit pas grand-chose.
DRAME. De Rúnar Rúnarsson. 1h19. Sortie: 01/01. **(*)
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