Critique ciné: Dear White People, joyeusement (im)pertinent
COMÉDIE SATIRIQUE | Un premier film qui n’est pas sans rappeler les premiers Spike Lee, il y a là une entreprise aussi corrosive que joyeusement (im)pertinente.
C’est précédé d’une réputation flatteuse, et bardé de distinctions diverses, glanées de San Francisco à Sundance, que le premier film de Justin Simien débarque sur nos écrans. Investissant un campus américain fictif, Dear White People y dissèque les relations entre étudiants noirs et étudiants blancs, insensiblement engagés dans un crescendo de tension. A la suite de Sam (l’excellente Tessa Thompson), animatrice de l’émission provoc donnant son titre au film, Simien détourne les stéréotypes et les clichés comme pour mieux les torpiller. Portée par une énergie débridée n’étant pas sans rappeler les premiers Spike Lee, il y a là une entreprise aussi corrosive que joyeusement (im)pertinente, minée, cependant, par une certaine confusion.
DE JUSTIN SIMIEN. AVEC TESSA THOMPSON, TYLER JAMES WILLIAMS ET DENNIS HAYSBERT. 1H48. SORTIE: 25/03.
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