Bien servi par Florence Pugh et Andrew Garfield, We Live in Time ne parvient pas à camoufler son manque de consistance.
Du roman Bien-être de Nathan Hill au long métrage Here de Robert Zemeckis, la fiction semble obsédée, en ce moment, par les histoires d’amour mises à l’épreuve du temps. Nouvelle démonstration aujourd’hui avec We Live in Time, drame romantique qui tente d’encapsuler une décennie de relation sentimentale dans un grand zapping résolument non-linéaire alignant, pêle-mêle, les moments les plus saillants du tourbillon de la vie: divorce, accident, rencontre, grossesse, maladie, rupture, mort, accouchement…
Las, comme le veut le dicton, qui trop embrasse mal étreint, le film, souvent sirupeux, donnant essentiellement le sentiment de survoler superficiellement son sujet. Bien servi par un duo d’interprètes investis, We Live in Time ne parvient pas à camoufler son manque de consistance sous ses tics déstructurés.