Nommée aux Oscars cette année pour ce rôle après une campagne singulièrement controversée, Andrea Riseborough excelle, certes, dans le registre de la vulgarité mais en fait surtout un peu des caisses en mère déglinguée accro à l’alcool et à la défonce qui se retrouve confrontée aux conséquences de ses manquements dans l’Amérique déclassée des laissés-pour-compte. Parti sur des bases expansives et gueulardes, le premier long métrage de Michael Morris, réalisateur bien connu des amateurs de séries (Bloodline, House of Cards, Better Call Saul), déroule ensuite une très classique histoire de rédemption qu’on jurerait dérivée d’une vieille chanson country. Petit coup de cœur pour la prestation sensible de l’excellent humoriste et podcasteur Marc Maron.
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