Solange Cicurel suit dans TKT une adolescente tourmentée qui enquête, via sa conscience invisible, sur son propre passé. Un désolant nanar.
Le cinéma de Solange Cicurel ne se bonifie pas avec les années. Après les calamiteux Faut pas lui dire et Adorables, la réalisatrice belge signe en effet aujourd’hui, avec TKT, un désolant nanar autour d’une ado tourmentée plongée dans le coma et dont la « conscience » invisible aux yeux du monde se met à enquêter sur son propre passé pour comprendre ce qui lui est arrivé.
Mis en scène avec les pieds et dialogué à la manière d’une vieille sitcom AB Productions du genre Premiers Baisers ou La Philo selon Philippe, TKT s’inspire librement du roman Tout ira bien d’Elena Tenace. D’une nullité absolument totale, le film ne contribue certainement pas à faire avancer le schmilblick en matière de réflexion sur le harcèlement scolaire et le mal-être adolescent. Pire, son prêchi-prêcha inepte fait office de total repoussoir.
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