Titre - Midas Man
Genre - Biopic
Réalisateur-trice - De Joe Stephenson
Casting - Avec Jacob Fortune-Lloyd, Eddie Marsan, Emily Watson.
Durée - 1 h 52
Midas Man retrace le parcours mouvementé de Brian Epstein, considéré comme le 5e Beatle, sans rien nous apprendre de nouveau.
Avec le nombre de personnes prétendant au titre de cinquième Beatle, on pourrait remplir une saison entière de Mask Singer. Mais de l’avis de Paul McCartney, pas d’hésitation: « S’il y a eu un cinquième Beatle, c’était Brian. » Ce biopic intitulé Midas Man nous apprend ce qu’on savait depuis longtemps sur Brian Epstein, le manager des Fab Four, ou ce qu’on peut en savoir en parcourant sa page Wikipedia. Sous sa houlette, les Beatles sont passés du statut de groupe de pub liverpuldien sans contrat d’enregistrement à celui de monument de l’Histoire de la pop, avec toutes les frasques et les anecdotes que cela implique.
Epstein lui-même a vécu à du 200 à l’heure, jusqu’à ce qu’une overdose de barbituriques lui soit fatale, en 1967. Il avait 32 ans. Ce fils d’un vendeur de meubles juif qui n’était pas un père modèle a créé une société active dans la musique, a fait de Cilla Black et de Gerry and The Pacemakers des stars et, pour des raisons compréhensibles (c’était alors illégal en Angleterre), s’est débattu avec son homosexualité. Le film, lisse, aborde son sujet sans profondeur, avec quelques timides tentatives d’humour et un personnage principal qui s’adresse directement à la caméra. John Lennon et ses camarades ressemblent plus à de sympathiques marionnettes d’une émission pour enfants qu’à des légendes de la musique. Et le pire, c’est que dans ce Midas Man, on n’a même pas droit à une chanson des Beatles. Help !
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