Critique | Cinéma

Longlegs: Nicolas Cage parfait en serial killer insaisissable

3,5 / 5
Dans Longlegs, on retrouve avec plaisir l’actrice Maika Monroe. © Courtesy of NEON
3,5 / 5

Titre - Longlegs

Genre - Thriller horrifique

Réalisateur-trice - Oz Perkins

Casting - Avec Maika Monroe, Nicolas Cage, Alicia Witt

Sortie - En salles le 10 juillet 2024.

Critique - 1 h 41

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

Le scénariste et réalisateur Oz Perkins orchestre un redoutable thriller horrifique avec Longlegs, où Nicolas Cage semble prendre son pied en tueur en série insaisissable.

Galvanisé par des choix de rôles souvent pertinents ces dernières années, Nicolas Cage fait face à l’excellente Maika Monroe, actrice américaine révélée par cette petite bombe de proposition horrifique auteuriste qu’était le It Follows de David Robert Mitchell (2014), dans ce nouveau thriller teinté d’effroi vendu comme « un Silence des agneaux contemporain ». Celle-ci y campe tout en raideur perturbée une jeune agente du FBI aux aptitudes peu communes, Lee Harker, qui, au cœur des années 90, se retrouve affectée à une sombre affaire non résolue impliquant un tueur en série insaisissable connu sous le nom de Longlegs (Cage, donc, quasiment méconnaissable, et qui s’en donne à cœur joie). Évoluant aux frontières de l’occulte, l’affaire se complique encore quand Harker se découvre un lien très personnel avec ce criminel détraqué qui menace de sévir à nouveau…

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Précédé d’un buzz légitime, Longlegs a été écrit et surtout réalisé avec savoir-faire par Oz Perkins (fils aîné de l’acteur du Psychose d’Hitchcock Anthony Perkins, il a aussi pour frère le musicien Elvis Perkins), 
qui est loin d’être un nouveau venu dans le domaine horrifique (voir, ces dernières années, les films The Blackcoat’s Daughter, I Am the Pretty Thing That Lives in the House et Gretel & Hansel). D’une redoutable efficacité sous son apparente roublardise, ce nouveau long métrage oscille entre une espèce de neurasthénie inconfortable et de soudaines giclées de violence qui tache. Il évite plutôt bien les pièges et les clichés du genre qu’il investit, entre atmosphère anxiogène, ponctuelles fulgurances visuelles et design sonore particulièrement 
abouti.

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