Les trois sorties ciné de la semaine à retenir: Only the River Flows, Longlegs et To the Moon

© Sony Pictures
FocusVif.be Rédaction en ligne

Quoi de neuf dans les salles de ciné? Un polar noir chinois de haute tenue, un thriller horrifique hanté par Nicolas Cage et une comédie romantique sur fond de conquête spatiale.

Focus Vif a vu trois des films sortis cette semaine dans les salles de cinéma. Nos impressions…

Only the River Flows

Jeune réalisateur surdoué de 33 ans seulement, Wei Shujun compte désormais incontestablement parmi les grands incontournables du cinéma chinois contemporain, aux côtés notamment des indispensables Bi Gan (Kaili BluesUn grand voyage vers la nuit), Gu Xiaogang (Séjour dans les monts Fuchun), Diao Yinan (Black CoalLe Lac aux oies sauvages) ou encore Wang Xiaoshuai (Beijing BicycleSo Long, My Son). Révélé en 2020 par Courir au gré du vent, premier long dramatique sélectionné à Cannes sur un jeune étudiant en cinéma, il a confirmé dès l’année suivante avec Ripples of Life, comédie plongeant dans les coulisses de la préparation d’un film, là encore retenue sur la Croisette, à la Quinzaine.

Longlegs

Galvanisé par des choix de rôles souvent pertinents ces dernières années, Nicolas Cage fait face à l’excellente Maika Monroe, actrice américaine révélée par cette petite bombe de proposition horrifique auteuriste qu’était le It Follows de David Robert Mitchell (2014), dans ce nouveau thriller teinté d’effroi vendu comme « un Silence des agneaux contemporain ». Celle-ci y campe tout en raideur perturbée une jeune agente du FBI aux aptitudes peu communes, Lee Harker, qui, au cœur des années 90, se retrouve affectée à une sombre affaire non résolue impliquant un tueur en série insaisissable connu sous le nom de Longlegs (Cage, donc, quasiment méconnaissable, et qui s’en donne à cœur joie). Évoluant aux frontières de l’occulte, l’affaire se complique encore quand Harker se découvre un lien très personnel avec ce criminel détraqué qui menace de sévir à nouveau…

To the Moon

Bien que To the Moon aborde l’envers du décor de la conquête spatiale, et notamment son sous-financement, sa mission première est claire: offrir au public une comédie romantique enlevée emmenée par deux stars, en surfant sur une nostalgie 60’s entretenue par une direction artistique 
soignée. Autant le dire d’emblée, on ne se passionne pas pour le couple formé par Scarlett et Channing, vaguement empêché par leurs traumas respectifs et un mensonge vite oublié. Mais fait assez notable pour être remarqué: les rôles de genre au sein de leur relation sont totalement rééquilibrés et reposent avant tout sur le désir du personnage féminin, comme un grand vent d’air frais soufflé sur le genre -cinématographique cette fois.

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