Antoine, marié, deux enfants, a une vie bien rangée, sauf peut-être une légère malhonnêteté, et surtout, un frère aîné encombrant. Quand ce dernier décide de soutenir son cadet empêtré dans une histoire de trafic, on se dit que forcément, ça va mal finir. Sauf que le ton se veut plutôt léger, d’autant que le grand méchant a la tête de Michel Blanc. Si Jean-Paul Rouve arrache quelques sourires en frère malotru, on peine à croire à la naïveté d’Antoine, interprété par Grégoire Ludig. Et on regrette en passant que le monde des dockers et le port de Cherbourg ne servent que de simple décor dans Les Cadors, plutôt que de personnage comme dans les comédies sociales anglaises.
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