Dans Le Gang des Bois du Temple, le réalisateur franco-algérien Rabah Ameur-Zaïmeche s’inspire d’un fait divers réel de 2014.
Objet d’une indispensable rétrospective concoctée par le cinéma Nova et Cinematek à Bruxelles, le réalisateur franco-algérien Rabah Ameur-Zaïmeche (Wesh wesh, qu’est-ce qui se passe?) s’inspire, pour Le Gang des Bois du Temple, son septième long métrage, d’un fait divers réel survenu en 2014 en Seine-Saint-Denis. Très intelligemment construit, le film gravite autour d’un groupe d’attachants gangsters de la cité qui organise le braquage du convoi d’un richissime prince arabe avant d’en subir les implacables conséquences.
À rebours total de la surenchère coutumière du cinéma de genre, Le Gang des Bois du Temple force le respect par sa rigueur de mise en scène où le réel ouvre sur une tragédie au noir d’encre. Son regard patient, attentif aux gestes et aux visages, trouve une authentique épaisseur sociale et fictionnelle.
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