Librement inspiré de la nouvelle éponyme de Henry James, La Bête dans la jungle accompagne, 25 ans durant, un homme et une femme, John (Tom Mercier) et May (Anaïs Demoustier), suspendus à l’arrivée d’une “chose” mystérieuse. Une attente trouvant, devant la caméra de Patrick Chiha (Si c’était de l’amour), la forme d’un huis clos ayant pour cadre exclusif une boîte de nuit (le tournage s’est déroulé au Mirano, à Bruxelles) où le temps s’étire de disco en techno.
Porté par une évidente ambition formelle, le film aspire à la rêverie hypnotique à même d’emporter les spectateurs comme ses protagonistes. Pour un résultat modérément convaincant, le maniérisme ayant raison de son élan romantique aussi sûrement que ses personnages en quête d’absolu passent à côté de la vie…
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