Critique | Cinéma

Dissidente : ce film social québécois pointe les formes contemporaines d’esclavage

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Titre - Dissidente

Genre - Drame

Réalisateur-trice - de Pier-Philippe Chevigny

Casting - Avec Ariane Castellanos, Nelson Coronado, Marc-André Grondin.

Durée - 1 h 29

Ariane, traductrice dans une usine, est l’héroïne de Dissidente, film social québécois au propos universel.

“On est au Québec, il n’y a pas d’esclavage”, cherche à se rassurer la mère d’Ariane. Pourtant, c’est ce qu’on fait subir aux travailleurs immigrés de l’usine où Ariane, d’origine guatémaltèque, est traductrice pour ses ex-compatriotes. Financièrement aux abois, elle accepte ce job, malgré les dévoiements qu’elle observe chaque jour un peu plus.

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On est avec elle, tout au long du film, avec Manuel aussi, ouvrier dont les problèmes de santé vont précipiter la chute. Comment nos sociétés capitalistes mettent-elles les plus faibles en compétition pour sauver leur peau? Et quelle place reste-t-il pour l’humanité quand on est pris à la gorge par les dettes et les factures? C’est ce qu’illustre avec une certaine justesse Disidente, honnête film social signé par le réalisateur québécois Pier-Philippe Chevigny, un peu classique dans sa forme, mais universel dans son propos.

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