[Critique ciné] Beyond the Mountains and Hills, une volonté polémique, presque nihiliste
DRAME | Rien ne va plus chez les Greenbaum.
Le père, David, a quitté l’armée et ne trouve pas sa place dans la vie civile. La mère, Rina, a une liaison avec un camarade de classe de son fils. La fille, Yifat, s’engage dans des mouvements contestataires louches. Et ce n’est qu’un début. Les Greenbaum sont israéliens et tout le film doit se lire comme une métaphore de l’état de leur pays. Il est, comme eux, rongé par la culpabilité mais incapable de dialoguer ou de regarder la vérité en face. La volonté polémique, presque nihiliste du réalisateur Eran Kolirin est évidente: il décrit un pourrissement sans issue, un enfer pavé non de bonnes intentions, mais de bonnes gens qui font ce qu’ils peuvent. Malgré tout, son film reste un peu tiède et attendu. D’un côté, les Arabes qui font peur parce qu’ils ne sont pas comme nous. De l’autre, des intrigues familiales qui sentent le réchauffé. Heureusement se détachent les performances d’Alon Pdut et de la débutante Mili Eshet, père et fille à l’écran.
De Eran Kolirin. Avec Alon Pdut, Mili Eshet, Shiree Nadav-Naor, Noam Imber. 1h30. Sortie: 10/05. ***
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