Serge Coosemans

Bryan Cranston: « si vous aimez la vanille, il n’y a aucune chance que vous aimiez Breaking Bad »

Serge Coosemans Chroniqueur

Où l’histoire de Téléphone, c’est pas jojo, on se questionne pour savoir si publier un inédit d’auteur mort est une trahison, et Javier Bardem, Gary Lucas et Bryan Cranston ont des choses à dire.

Quand deux journalistes d’investigation du Monde délaissent les enquêtes sur l’affaire Bettencourt ou Karachi pour s’intéresser à l’histoire de Téléphone, les pseudo Rolling Stones francaoui, cela donne un papier rock comme peu de critiques musicaux savent encore en écrire, sans doute parce que démotivés d’être payés en babeluttes (argent trop cher, tout ça). Mentalité de gang, succès, dope, mesquineries, ego, fric, machisme… Comme souvent, ce n’est pas très reluisant quand on gratte un peu la légende.

http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/10/19/l-ego-trop-cher-de-telephone_1777343_3246.html

Intéressant tour d’horizon du côté du Pulvaroscope autour de l’idée que publier une oeuvre inachevée après la mort de son auteur, exercice commercial relativement à la mode ces temps-ci, relève éventuellement d’une sorte de trahison littéraire. Chacun son avis et ils sont quelques-uns à le partager dans l’article, de Philippe Djian à Jean-Jacques Schuhl.

http://www.lesinrocks.com/2012/09/23/livres/publier-un-livre-inacheve-est-ce-trahir-son-auteur-11305481/

À l’occasion de la sortie imminente de Skyfall, le nouveau et apparemment très bon James Bond, Javier Bardem, qui y joue le méchant terroriste, s’est fait interviewer et tirer le portrait par The Guardian.

http://www.guardian.co.uk/film/2012/oct/12/javier-bardem-skyfall-bond-interview

Attention, les jeunes romantiques: cette interview de Gary Lucas, collaborateur de Captain Beefheart remet certaines pendules à l’heure en ce qui concerne « le génie » de Jeff Buckley, puisque c’est ce bonhomme qui a en fait écrit quelques chansons de l’album Grace, la meilleure bande originale des chambres de post-ados à la fois exaltés et déprimés.

http://www.brain-magazine.com/article/interviews/11458-Gary-Lucas—Beefheart,-Buckley,-ses-dieux,-ses-monstres

Bryan Cranston, Walter White dans Breaking Bad, parle de son bonheur d’avoir trouvé le rôle de sa vie, à la cinquantaine bien tapée et à 8 épisodes de la fin de ce qui se positionne de plus en plus comme la meilleure série de ces dernières années, générant un culte énorme à défaut d’un véritable succès populaire, de toutes façons condamné par le ton et le sujet de l’affaire. Selon les propres mots de Cranston: « si vous aimez la vanille, il n’y a aucune chance que vous aimiez Breaking Bad ».

http://www.denofgeek.com/tv/bryan-cranston/23060/bryan-cranston-interview-breaking-bad-vince-gilligan-walter-white-and-modern-tv-drama

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