Blake et Mortimer – t. 29: Huit heures à Berlin

© National

Le dernier B&M démarre en deux temps: au printemps 1963, dans l’Oural, une mission archéologique découvre non pas l’antique cité d’Arkaïm, mais bien sept cadavres dont la peau des visages a été arrachée. Et à Berlin, un homme est abattu par les Vopos en tentant de passer le Mur, érigé depuis deux ans. Il ne peut prononcer qu’un seul mot avant de mourir: “Doppelgänger” -terme évoquant un double parfait ou une copie vivante… Le professeur Mortimer, féru d’archéologie, va dès lors foncer en Oural, où il sera transformé en bête féroce. Quant au capitaine Blake, patron du contre-espionnage anglais, il va s’attaquer à un complot politico-fantastique qui aurait pu changer la face du monde, car les Huit heures à Berlin du titre sont celles qu’y passera le président Kennedy… Dans un esprit réaliste et empreint de guerre froide, plus proche de SOS météores ou de L’Affaire du collier que de L’Espadon, ce nouvel épisode offre comme il est prévu dans son cahier des charges son comptant de “old chap”, de “by Jove”, de voix off et même d’Olrik, heureusement rehaussés par le savoir-faire du trio à la barre. De la belle ouvrage, certes classique, voire surannée, mais qui s’imposera comme le petit cadeau idéal à faire à nos aînés -la franchise semble conçue pour ça.

De José-Louis Bocquet, Jean-Luc Fromental et Antoine Aubin, d’après Edgar P. Jacobs, éditions Blake et Mortimer, 64 pages.

7

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content